moqtada sadr

Moqtada Al-Sadr : l’Arabie Saoudite est pour nous comme un père !

Après sa visite officielle en Arabie Saoudite il y a deux semaines, Moqtada Al-Sadr continue l’opération de séduction envers le royaume wahhabite en louant la dictature saoudienne lors d’une interview donnée au journal saoudien basé à Londre Asharq Al-Awsat.

Moqtada Al-Sadr ne cache plus ses intentions, il veut se rapprocher du régime saoudien pour avoir leur soutien.

Lors de cette interview, il a notamment déclaré que « Riyadh et Doha sont des arabes et doivent donc être des frères. Et l’Arabie Saoudite a le rôle de père pour tous ».

Il a affirmé qu’il a discuté avec le prince héritier Mohammad ben Salman sur le dossier syrien, iranien, qatari, yéménite, irakien et bahreïni, et qu’il a vu que le royaume saoudien œuvrait pour « la paix » !

Des déclarations incroyables quand on sait que l’Arabie Saoudite mène une coalition qui détruit le Yémen, envoie des soldats massacrer les Bahreïnis ou détruit la Syrie avec leur argent et idéologie extrémiste.

Il a également réitéré sa demande de démission du président syrien Bachar Al-Assad et le retrait de tous les groupes militaires du conflit syrien (donc y compris le Hezbollah).

Par ailleurs, il a déclaré que la guerre au Yémen dure par la faute de l’extrémisme et de l’arrogance des groupes impliqués sur le sol.

« J’ai trouvé un grand espoir lors de ma rencontre avec l’émir Mohammad ben Salman. Il a décidé que la paix doit se répandre au Yémen, à Bahreïn et en Irak (…). L’Arabie Saoudite a prouvé sa force et maintenant elle veut prouver sa capacité de ramener la paix et je suis très optimiste », a-t-il déclaré.

« Et avec cette direction, aucun groupe au Yémen n’a le droit de rester extrémiste sur ses positions s’il veut sauver son pays », a-t-il ajouté.

Ô Moqtada, s’il y a la guerre au Yémen, c’est parce que l’Arabie Saoudite s’est mêlée dans les affaires du pays qui ne les concernaient en rien. Le régime saoudien bombarde le pays depuis 2 ans faisant des dizaines de milliers de morts civils. Par leur faute, le choléra et la famine y sont apparues.

Ces mesures prises par Moqtada Al-Sadr viennent dans un contexte où il intensifie ses efforts pour prendre ses distances envers l’Iran en se rapprochant de potentiels partenaires arabes et en exaltant un nationalisme irakien dans ses discours officiels.

Avec comme source : Asharq Al-Awsat

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *