Une nouvelle étude épidémiologique néo-zélandaise parue le 21 juillet 2016 dans la revue scientifique Addiction et relayée par le journal anglais The Guardian affirme qu’il y a des liens directs entre la consommation d’alcool et le développement du cancer même pour les petits consommateurs.
Cette nouvelle étude affirme que la consommation d’alcool augmente directement le risque de cancer indiquant aussi que les risques concernent également les buveurs légers ou modérés et non seulement les plus gros buveurs. En effet, ils affirment que même une très faible consommation suffit à déclencher l’apparition de ces maladies.
Les chercheurs sont arrivés à démontrer que l’alcool intervient de manière directe sur le développement et l’évolution de sept types de cancers : le cancer de l’œsophage, du colon, du foie, du rectum, du larynx, du sein et de l’oropharynx. Quant au cancer de la peau, de la prostate et du pancréas, l’étude mentionne qu’il y a des éléments qui suggèrent que l’alcool en soit une cause probable.
«Il y a des preuves solides que l’alcool provoque sept types de cancers, et probablement d’autres», a affirmé au Guardian Jennie Connor, de l’Université d’Otago (en Nouvelle-Zélande), auteure principale de ces travaux.
La chercheuse a aussi affirmé que plus une personne boit de grande quantité d’alcool, plus les probabilités de développer un cancer sont grandes. «Pour toutes ces maladies, il y a une relation de type dose réponse», soutient Connor. Ainsi, « plus la consommation est importante, plus les risques sont élevés, mais l’incidence de l’alcool sur les petits consommateurs reste considérable vue sa place dans la société » ajoute la chercheuse.
Rappelons que cette étude a été menée après 10 ans d’examen et analyse des données obtenues par le Fonds mondial de la recherche contre le cancer, le Centre international de recherche sur le cancer, l’Organisation mondiale de la santé et d’autres organismes faisant autorité.