1) Omar frappe la soeur d’Abu Bakr : Um Farwah
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Premiere source : « tarikh al tabari » 3/423
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[Younes, qui a dit que lui a rapporté ibn wahb qui a dit que lui a rapporté Younes ibn Yazid de Ibn Chihab (Al-Zuhri) qui a dit que lui a rapporté Sa’id ibn al Mussayib que quand Abu Bakr est mort, ‘Aisha a tenu un rassemblement pour le deuil dans lequel des éloges ont été récités. ‘Umar fut informé de ceci alors il est venu a la porte et leur a interdit de pleurer sur Abu Bakr. Les femmes ont refusé, alors il a dit a Hisham ibn al-Walid : « Entre et ramène moi la fille de Abu Quhafa, la soeur d’Abu Bakr ». Quand ‘Aisha a entendu ceci, elle a dit a Hisham : « je t’interdis de rentrer chez moi ! ». ‘Umar a alors dit à Hisham : « Entre ! Je te l’autorise ». Alors Hisham est entré et a ramené Um Farwah, la soeur d’Abu Bakr, à ‘Umar puis il (‘Umar) commença à la battre avec son fouet en lui mettant des coups. Quand les gens présents ont entendu cela, ils se sont séparés.]
Analyse de la chaine de transmission :
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Yunus ibn ‘Abdel A’la : « thiqah » ( fiable ) , narrateur de sahih muslim, Al Nasa’i, ibn Majah. (source : ibn Hajar : « Taqrib at tahdhib » 7907)
Ibn Wahb : « Juriste, fiable , mémorisateur ( Hafidh ) , bon adorateur , ses hadiths se retrouvent dans les 6 livres de Hadith sunnites » (source : Ibn Hajar : « taqrib at tahdhib » 7919)
Ibn Chihab Az Zuhri : « juriste , mémorisateur, tout le monde agrée sa majesté et sa fiabilité, on trouve ses hadiths dans les 6 livres de Hadith » (source : Ibn Hajar : « Taqrib at tahdhib » 6296)
Sa’id ibn al Mussayib : « l’un des savants fiables, et des grands juristes, tous ont accepté que les hadiths mursals ( a la chaine de transmission coupée ) sont les plus authentiques… ibn Al Madini a dit : je ne connais pas parmi les tabi’ines un seul de plus savant que lui » (source : Ibn Hajar : « taqrib at tahdhib » 2396)
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Deuxième source : « Fath al Bari » du hafidh Ibn Hajar al ‘Asqalani 6/225
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« Sa parole (Ibn Hajar cite ici Al-Bukhari) : « Omar a sorti la sœur d’Abu Bakr quand elle était en deuil » alors Ibn Sa’d a rapporté dans ses « tabaqat » à travers une chaîne de transmission authentique d’Al Zuhri qui le tient de Sa’id ibn al-Mussayib qui a dit «quand Abu bakr est mort , ‘Aisha a tenu un rassemblement de deuil dans lequel des éloges ont été récités pour lui. Omar fut informé de ceci et il leur interdit d’agir ainsi et a ordonné à Hisham ibn al-Walid ceci : « apporte moi Um Farwah » puis il l’a fouetté et quand les nouvelles ont atteint les participants alors ils se sont séparés ». Et Ishaq ibn Rahuyah a cité ceci dans son musnad avec une autre version provenant toujours d’Al Zuhri où il est inscrit « il a sorti les femmes une par une et les a frappées avec son fouet » .
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Le savant sunnite Hanbalite Ibn Al-Jawzi a dit concernant cet événement après avoir cité le Hadith : « Je dis : la fille d’Abu Quhafa est Umm Farwah la soeur d’Abu Bakr , étant donné que Omar ne pouvait pas frapper ‘Aicha du fait de la révérence et du respect pour elle alors il a puni l’autre (Om Farwa) »
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Dans la version d’Ibn Sa’d; il est expliqué que la raison pour laquelle Omar a agi ainsi est le fait qu’un Hadith stipulerait que « le mort est tourmenté par les pleurs sur lui (le mort) ».
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2) Il frappe tellement fort qu’il dévoile une musulmane puis l’humilie en public
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‘Abd al-Razzaq rapporte dans son « mussanaf » au hadith numéro 6681 :
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‘Abderrazaq de Ibn ‘Uyaynah de ‘Amrou ibn Dinar qui a dit : « Quand est mort Khalid ibn al-Walid, les femmes se sont réunies dans la maison de Maymuna (la femme du Prophète) et pleuraient. Alors Omar est venu et ibn ‘Abbas était avec lui, Omar avait son fouet avec lui . Puis Omar a dit «Ô Aba Abdallah entre dans la maison de la mère des croyants et dit lui de mettre son voile et fais les sortir. Il a ensuite dit « alors il les a ramenées et Omar les frappa avec son bâton. Le voile de l’une des femmes est tombé tandis que les gens disaient a Omar «Ô commandeur des croyants ! son voile ! son voile ! » il répondit « ainsi soit il ! elle n’a pas d’honneur ! » et Ma’mar fut étonné de la parole « elle n’a pas d’honneur »
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Analyse de la chaine de transmission :
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‘Abderrazaq : « l’un des plus grands savants, » ( source : Al Dhahabi : « Al Kashif » hadith numéro 3362)
Ibn ‘Uyaynah : « l’un des plus grands savants , fiable, ferme et mémorisateur , ses hadiths se retrouvent dans les 6 livres de Hadith » (source : idem)
‘Amrou ibn Dinar : « Imam , ses hadiths se retrouvent dans les 6 grands livres de Hadith » (source : idem)
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Analyse rapide : Ainsi , frapper une musulmane parce qu’elle pleurait un mort au point de la dévoiler en public avec des coups est une attitude assumée du calife bien aimé des sunnites. Sans parler du fait que pour Omar, cela justifie le fait qu’elle n’ait « aucun honneur »
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3) Il frappe une servante parce qu’elle est sortie dans la rue en étant voilée
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Ibn Abi Chaybah rapporte dans son « Mussanaf » 3/128 :
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Nous as rapporté Abd Al A’la de Ma’mar d’Al Zuhri de Anas ibn Malik qui a dit : Omar a vu une jeune femme servante qui était couverte (voilée) et il l’a frappée et a dit « ne ressemble pas aux femmes libres ».
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Nous as rapporté ‘Ali ibn Mo’shar ibn Folfol d’Anas ibn Malik qui a dit : « une servante des Muhajirine ou des Ansar est venue a ‘Umar en portant un jilbab et en étant couverte, il a dit : « as-tu été libérée ? » Elle a répondu : « non » ‘Umar a ensuite dit « et qu’est ce que ce jilbab ? Enlève le de ta tête car le jilbab est pour les femmes libres parmi les femmes des croyants » . Elle a hésité, il est alors venu vers elle avec son fouet et l’a frappé sur la tête jusqu’a ce qu’elle l’enlève »
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Analyse de la chaine de transmission : Al Albani a dit après avoir cité ce récit dans irwa al ghalil 6/204 : « Je dis : la chaine de transmission est authentique selon les critères de Muslim »
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4) Les servantes de ‘Umar étaient cheveux découverts avec le mouvement des seins apparent !
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Al Bayhaqi rapporte dans « Al-Sunan al -Kubra » 2/320-321 :
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Nous a rapporté Abu al Qassim ‘Abdurrahman Ibn ‘Ubaydullah Al Harfi à Baghdad, de Ali Ibn Muhammad Ibn Al Zubair de Al Hassan Ibn Ali Ibn ‘Affan de Zaid Ibn Al Hebab, de Himad Ibn Salama de Thamana Ibn ‘Abdullah Ibn Anas de son grand père Anas ibn Malik qui a dit : « Les servantes (esclaves) de Omar nous servaient avec les cheveux découverts et leur seins vacillaient »
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Jugement du muhaqqiq : chaîne de transmission authentique
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Al-Albani a dit dans « irwa al ghalil » 6/204 :
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Al-Bayhaqi a rapporté a travers Hamad Ibn Salama de Thamana Ibn ‘Abdullah Ibn Anas de son grand père Anas qui a dit : « Les servantes ( esclaves ) de ‘Umar nous servaient avec les cheveux découverts et leur seins vacillaient » . La chaine de ce Hadith est bonne (jayyid), tous les maillons sont fiables sauf le professeur de Al-Bayhaqi Abul Qassim ‘Abderrahman ibn ‘Ubaydullah Al-hardi. Il est véridique comme Al-khatib l’a dit. Et Al Bayhaqi a dit «et les récits provenant de lui sur ‘Umar à ce sujet sont authentiques »
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5) Omar ordonne a un homme de frapper sa femme
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Malik rapporte dans son « Muwwata » 3/1403 :
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Yahya m’a rapporté de Malik que ‘Abdullah ibn Dinar a dit « un homme est venu a ‘Abdullah ibn ‘Umar alors que j’étais avec lui dans le lieu où les jugements étaient donnés et je lui ai demandé par rapport au fait d’allaiter une personne plus âgée. ‘Abdullah ibn ‘Umar a répondu : un homme est venu a ‘Umar ibn al Khattab et a dit « j’ai une servante et j’avais des relations sexuelles avec elle. Ma femme est venue vers elle et l’a allaitée. Quand je suis allée vers la fille, ma femme m’a dit d’attendre car elle l’a allaitée » ‘Umar lui a dit de battre sa femme et d’aller vers sa servante (esclave) parce que la parenté par l’allaitement est valide que s’il est jeune »
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Jugement du vérificateur du livre : Sahih Mawqouf ( authentique , provenant d’un tabi’i )
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Conclusion : Je n’ai fait que citer des faits authentiques et reconnus chez les sunnites sur le caractère de Omar ibn al Khattab. Est-ce là un comportement honorable ? Mérite-t-il d’être soit-disant le deuxième meilleur homme après les Prophètes comme les sunnites l’affirment ? Je laisserai comme à mon habitude la conclusion pour le lecteur qui n’est pas aveuglé par les passions et qui a un cerveau pour réfléchir.
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Hedi al Jazairi