Les mérites de Fatima Al-Zahra (as) dans les sources sunnites

Il est primordial pour tout musulman de s’informer sur Ahl el Bayt (as), de s’attacher à leur amour et bien sûr de les obéir. Voici donc quelques hadiths sunnites sur les mérites de Fatima Al-Zahra (as), la fille chérie du Saint Prophète (sawas).

La première au paradis

Le Prophète (sawas) a dit : « la première personne qui entrera dans le paradis est Fatima »

أول من يدخل الجنة فاطمة

Al-Khassa’is Al-Kubra, d’Al-Soyuti, vol 2, page 225

Une partie du Prophète

Le Prophète (sawas) a dit : « Fatima est une partie de moi, donc celui qui lui fait du mal me fait du mal »

عن رسول الله ( صلى الله عليه وآله ) قال : فاطمة بضعة مني فمن أغضبها أغضبني

Sahih Bukhari, vol 5, hadith 3556, page 26

Bukhari a aussi rapporté que le prophète (sawas) dit : « Elle n’est rien d’autre qu’une partie de moi, l’énerve ce qui m’énerve et me fait mal ce qui lui fait mal »

عن رسول الله ( صلى الله عليه وآله ) قال : فإنما هي بضعة مني يريبني ما أرابها ويؤذيني ما آذاها

Sahih Bukhari, vol 7, page 47
Muslim l’a aussi rapporté dans son sahih, vol 4, le livre/chapitre des mérites de Fatima, mais avec une petite différence.

L’odeur du paradis

Le Prophète (sawas) a dit : « je sens l’odeur du paradis par le cou de Fatima »

أشم رائحة الجنة من نحر فاطمة

Yanabi’ Al-Mawadda, vol 1, porte 55

La princesse des femmes du paradis

Aïcha rapporte que le prophète dit quelque chose à Fatima qui la fit pleurer puis il lui dit autre autre chose qui la fit rire. Elle lui demanda ce que c’était mais Fatima refusa de lui dire. Après la mort du prophète, elle la demanda de nouveau. Fatima dit alors que le prophète l’informa qu’il mourra très prochainement et qu’elle sera la première de sa famille à le rejoindre, et elle alors pleurait.

Il lui avait alors dit : « N’accepte-tu pas d’être la princesse/maitresse des femmes du paradis ou des femmes des croyants ? » Et elle rigola pour cela.

عن عائشة قالت : أقبلت فاطمة تمشي كأن مشيتها مشي النبي ( صلى الله عليه وآله ) ، فقال النبي ( صلى الله عليه وآله ) : مرحبا بابنتي ، ثم أجلسها عن يمينه أو عن شماله ، ثم أسر إليها حديثا فبكت . فقلت لها : لم

تبكين ؟ ثم أسر إليها حديثا فضحكت . فقلت : ما رأيت كاليوم فرحا أقرب من حزن . فسألتها عما قال ؟ فقالت : ما كنت لأفشي سر رسول الله ( صلى الله عليه وآله ) ، حتى قبض النبي ( صلى الله عليه وآله ) فسألتها . فقالت : أسر إلي أن

جبرئيل كان يعارضني القرآن كل سنة مرة ، وإنه عارضني العام مرتين ، ولا أراه إلا حضر أجلي ، وإنك أول أهل بيتي لحاقا بي ، فبكيت . فقال : أما ترضين أن تكوني سيدة نساء أهل الجنة أو نساء المؤمنين ؟ فضحكت لذلك

Sahih Bukhari, vol 4, page 248

Fatima passe et les gens baissent leurs yeux

Le Prophète (sawas) dit : « Un annonciateur de la part de Dieu le jour du jugement annoncera ‘baissez vos yeux jusqu’à ce que Fatima passe’ « 

مناد من قبل الله يوم القيامة ينادي غضوا أبصاركم حتى تمر فاطمة

Lisane Al-Mizane, d’Al Asqalani, vol 3, page 237

3 commentaires

  1. Salma aleikom est ce que vous pouvez aussi m envoyé les preuve suniite quand Omar l.a a martyrisé fatema et son fils mai aussi m évènement de fadak svp

    • Salam,

      Sur Faddak:

      « Khaybar était revenue à tous les Musulmans (car Butin de Guerre) et Faddak n’appartenait qu’au Prophète (saws) car elle n’était pas obtenue par la guerre. »

      « Lorsque le verset « Et donne au proche parent son dû » a été Révélé, le Saint Prophète avait apellé Fâtimah (p) et lui a transmi Faddak (de son vivant donc). »

      « فكانت خيبر فيئا للمسلمين وكانت فدك خالصة لرسول الله لأنهم لم يجلبوا عليها بخيل ولا ركاب. »

      وأخرج البزار وأبو يعلى وابن أبي حاتم وابن مردويه عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال: لما نزلت هذه الآية

      «وآت ذا القربى حقه» دعا رسول الله صلى الله عليه وسلم فاطمة فأعطاها فدك.

      « Khaybar was related to all Muslims but Faddak was only given to the Holy Prophet (saws) because it was not obtained through war. » *

      « When the verse “Give the relatives their share” was revealed, Holy Prophet (saws) called Fatimah Al Zahraa (saws) and gave Faddak to her. » **

      Al Sayûti, Abdal Rahman Ib.

      Tarikh Al-Tibri: Volume 2, Page 138. *

      Mais Seyiddah Fâtimah (asws) n’hérita de rien et omar le maudit fit hériter Faddak à ‘aysha (la)
      ———————————————————————————————-

      Lettre d’Omar ibn al Khattab LA à Mo’aviya Ibn Abu Sufyane

      « Certainement, il (Mohammad Sawaw) est celui qui nous a forcé par l’épée à accepter son autorité, et cela même si nos poitrines battaient sauvagement, nos âmes luttaient. Nos cœurs doutent de sa convocation (dakwah) à notre égard (al-Bukhari, Sahih, II, page 111; Muslim Sahih, IV, page 12,14), mais nous lui obéissons en raison de son épée {Ata‘naa-hu raf‘an li-suyufi-hi ‘alai-na}, et lorsque plus de qabila (caravane) du Yémen vinrent contre nous, et lorsqu’il reçut plus de soutiens de Qurayshi ayant quitté notre religion. Je (Umar) jure par Hubal et toutes les idoles, Laata et Uzza, Umar ne leur a jamais désobéi depuis qu’il a commencé à les vénérer ! {(Fa-bi-Hubalin uqsimu wa l-Asnaam,wa l-Authaan wa l-Laata wa l-‘Uzza ma jahada-ha …. muz ‘abada-ha}, n’a jamais accepté le Dieu de la Kaaba et n’a jamais admis les mots de Muhammad (Sawaw) et de sa Famille (a.s) {(wa la ‘abada li l-Ka‘bah rabban wa la Saddaqa li-Muhammadin wa Ali-hi qaulan). Je ne lui ai jamais donné de Salam (salutation) excepté pour fuir sa dureté. En vérité Muhammad (Sawaw) nous a présenté une grande sorcellerie (Sihr). Sa sorcellerie est plus que celle des Bani Israel, plus que celle de Moussa (Moïse), Haroon (Aaron), Daoud (David), Soulayman (Solomon) et Issa (Jesus) fils de Marie.

      En vérité, Muhammad (Sawaw) nous a présenté toutes la Sorcellerie (Sihr) des Bani Israel, en fait il y en avait bien plus que la leur. S’ils avaient pu en témoigner, surement ils auraient dit qu’il (Mohammad Sawaw) est le seigneur des sorciers {la-Aqarru la-hu bi-anna-hu sayyidu al-Saharah}.
      Ô fils de Sufyan (Mo’aviya), conserves la Sunnah de ta tribu et les partisans de ta religion et sois fidèle à ceux qui se sont opposés à la Ka’ba dès le commencement tandis qu’ils (partisans de Mohammad) disaient qu’il y a un Dieu de la Ka’ba qui leur ordonnent le rite du pèlerinage et qu’Il (Dieu de la Ka’ba) a fait une Qibla pour eux. Et ils ont accepté la Salat (Prière) et le Hajj qui est devenu Roukoun (Principe) et ils ont reconnu qu’ils sont créés uniquement pour l’adoration d’Allah (swt).

      Parmi ceux qui aident Muhammad (Sawaw) et ce Perse, Salman. Ils disent également que Muhammad a reçu cette révélation : « La première Maison qui ait été édifiée pour les gens, c’est bien celle de Bakka (la Mecque) bénie et une bonne direction pour l’univers. » [3 :96]

      Ainsi j’ai dit : « Ô Fatima (ahs) ! »
      Fatima (ahs) : « Que veux-tu Ô Omar ? »
      J’ai dit : « Pourquoi votre cousin vous a-t-il envoyé pour me répondre, a-t-il choisi de s’assoir derrière le couvercle ?! »
      Fatima (ahs) : « Ta tyrannie me fit sortir, Ô Misérable ! »
      Je dis : « Oublis la bêtise et les mythes des femmes et dis à Ali (a.s) de sortir. »
      Fatima : « Me menaces-tu en prenant le parti de Satan Ô Omar ?! »…
      Je dis : « S’il ne sort pas, j’apporterai du bois ardent et je brulerai cette maison sur quiconque se trouvera à l’intérieur »; et je pris le fouet de Qonfodh et la fouetta, je dis à Khaalid : « Toi et les hommes réunissez le bois, car surement je vais l’incendier. »
      Fatima (ahs) : « Ô ennemis d’Allah et ennemis de son Messager et ennemis de l’Emir des croyants ! » Puis elle posa ses mains sur la porte, en essayant de m’empêcher d’entrer ; donc j’ai fouetté ses mains avec le fouet qui la blessa, et j’entendis ses soupirs et pleurs, j’allais presque devenir doux et était sur le point de repartir lorsque je me suis souvenu de mon mépris pour Ali (a.s) et de sa passion pour le sang des vaillants arabes, et la ruse de Mohammad (Sawaw) et de sa sorcellerie, donc je mis un coup de pied sur la porte contre elle lorsqu’elle était derrière et j’entendis ses cris : « Ô Mon père ! C’est ce qui est fait à votre fille bien aimée ! Ah Ô Fizza ! Tenez-moi, car en effet, par Allah, mon fœtus vient d’être assassiné. »

      Je l’entendis allez s’occuper de son état, appuyé contre le mur, donc je poussai la porte et je mis le pied dans la maison. Elle vint vers moi et je l’ai giflée si fort que sa boucle d’oreille s’arracha de son oreille, et elle est tombée.

      Puis Ali vint, et lorsque je le sentis, je partis précipitamment, je dis à Khaalid et Qonfodh : « Je me suis échappé d’un grand danger ; en effet, j’ai commis un crime terrible et je crains pour ma vie. C’est Ali (a.s) qui sort, et personne d’entre nous ne peut le retenir. »
      Ainsi Ali (a.s) parvint à elle lorsqu’elle était sur le point de prier Allah (swt) contre nous et se plaindre de ce qui lui a été infligé, il déploya une couverture sur elle, lui disant : « Ô Fille du Messager d’Allah ! En effet Allah (swt) a envoyé votre père sur les créatures comme une miséricorde. Je jure par Allah (swt), que si vous découvrez votre front et priez votre Seigneur, il détruira très certainement ces personnes. Vous et votre père êtes plus aimés par Allah swt que Nooh a.s, pour qui Il noya les gens qui n’étaient pas dans son navire… Ainsi Ô Chef des Femmes ! Soyez une miséricorde pour ces gens inverti et non un châtiment.
      Sa douleur s’intensifia, elle entra dans sa chambre et fit la fausse couche d’un fœtus mort qui fut appelé Mohassin… »
      Alors lorsqu’Abdollah lu la lettre, il se leva et embrassa la tête de Yazid disant : « Louange à Dieu Ô Emir des croyants ! Pour le meurtre de l’ennemi, fils de l’ennemi !! Je jure que mon père ne m’avais pas dit ce qu’il avait dit à votre père… »

      Sources Sunnite :
      – Moshkel al-Athaar / al-Tahaawi = vol. 1, page 47.
      – Sharh Nahj al-Balaaghah / Ibn Abi al-Hadeed = vol. 6, page 46.
      – al-Sonan al-Kobraa / al-Bayhaqi = vol. 6, page 300.
      – Taareekh al-Omam wa al-Molook / al-Tabari = vol. 3, page 208.
      – Tayseer al-Wosool / al-Shaybaani = vol. 2, page 46.
      – Wafaa’ al-Wafaa / al-Samhoodi = vol. 2, page 995.
      – Saheeh / al-Bokhaari = vol. 5, page 177.
      – Sharh Nahj al-Balaaghah / Ibn Abi al-Hadeed = vol. 16, page 217.
      – Taareekh al-Khamees / al-Deyaarbakri = vol. 2, page 173.
      – al-Bedaayah wa al-Nehaayah / Ibn Kothayr = vol. 5, page 285.
      – Jaamic al-Osool / Ibn al-Atheer = vol. 10, page 386.
      – Mosnad / Ahmad = vol. 1, page 9.
      – Saheeh / al-Bokhaari = vol. 4, page 96.
      – Saheeh / Moslem = vol. 5, page 25.
      – al-Seerah al-Nabawiyyah / Ibn Kothayr = vol. 4, page 496.
      – Taareekh al-Islam / al-Dhahabi = page 21.
      – Tayseer al-Wosool / al-Shaybaani = vol. 4, page 11.

      et d’autres récits existent, ceux-là suffisent pour une vue d’emblée et comme preuves in cha Allah
      Wa Salamm.

  2. Je très heureux d’apprendre les mérites de la femme la plus prestigieuse au monde mais triste de découvrir le chagrin qu’elle a endurer lors de son décès

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