Une grande manifestation organisée à Bagdad par des milliers de partisans de Sayed Moqtada Al-Sadr a dégénérée dans la place Tahrir de la capitale, faisant au moins 7 morts et 200 blessés.
Les manifestants réclament des réformes électorales et politiques. Les violences ont débuté quand les manifestants se sont dirigés vers la Zone verte, un secteur interdit au public qui abrite les principales institutions du pays.
“Nous exigeons un changement de gouvernement. Nous voulons que des patriotes pour commencer à reconstruire l’Irak. Tous les quatre ans, nous avons les mêmes personnes corrompues. Nous voulons des gens honnêtes”, a déclaré un manifestant.
Selon les dernières informations, au moins 200 personnes ont été blessées et sept autres tuées dont deux policiers et cinq manifestants. « Les violences ont fait sept morts, dont deux membres des forces de l’ordre et cinq manifestants », a déclaré à l’AFP un colonel de la police, qui a également fait état de plus de 200 blessés.
Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a assuré qu’une enquête serait ouverte pour identifier et juger les responsables des violences.
Le Premier ministre Haïder Al-Abadi est sous pression des sadristes depuis plusieurs mois. Ces derniers réclament de profondes réformes pour mieux lutter notamment contre la corruption des élites. Selon eux, la loi électorale sert les intérêts des grands partis accusés de népotisme. Des élections provinciales sont prévues en septembre prochain. Il est à noter que ce mouvement de protestations sadristes a débuté en 2015.
Avec comme sources : Euronews, Ladepeche, AFP