L’Arabie Saoudite veut décapiter une militante chiite des droits de l’Homme !

Deux ans après l’exécution du savant chiite de sheikh Nimr Al-Nimr (rah) pour ses prises de position contre la tyrannie des Al-Saoud, une militante des droits de l’Homme issue de la communauté chiite risque d’être condamnée à mort par décapitation dans l’un des pires des pays au monde en matière de droits et libertés.

La justice saoudienne a réclamé lundi la peine de mort à l’encontre de Israa Al-Ghomgham qui est âgée de 29 ans et emprisonnée depuis 2015 pour avoir défendu les droits de l’homme dans le royaume wahhabite.

Le procureur général a réclamé l’exécution de cette jeune activiste, jugée lundi 6 août par un tribunal criminel spécial. Son mari Moussa al-Hashem ainsi que quatre autres hommes devraient avoir la même condamnation.

Le couple avait été arrêté en 2015 par les autorités saoudiennes au cours d’un raid. Ces derniers les accusent d’avoir participé à l’organisation de plusieurs manifestations pour la libération de prisonniers politiques, dans la région chiite de Qatif, lors du Printemps arabe.

Pour être exécutée, la sentence devra être confirmée lors de la prochaine comparution le 28 octobre, et ratifiée par le roi Salman Al-Saoud.

Israa vient d’une famille chiite modeste de l’Est du pays et n’a jamais eu accès à un avocat depuis 3 ans.

« Israa al-Ghomgham et quatre autres personnes font aujourd’hui face à la pire peine possible et ce, pour leur engagement dans des manifestations anti-gouvernementales », a déclaré Samah Hadid, la directrice de campagne pour le Moyen-Orient chez Amnesty International. « Nous demandons aux autorités saoudiennes d’abandonner leur plan immédiatement », a-t-elle ajouté.

Avec comme source : Le Figaro, France24

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