L’Amnesty inquiet pour une militante des droits de l’Homme au Bahreïn !

Lundi, une activiste bahreïnite a été arrêtée alors qu’elle se trouvait à son domicile par des agents de sécurité masqués et armés, et ce, un mois après s’être plainte d’avoir été torturée et agressée sexuellement lorsqu’elle fut convoquée pour un interrogatoire.

« Les autorités bahreinies doivent libérer immédiatement et sans conditions Ebtisam al-Saegh dont le seul crime est d’avoir osé parler contre un gouvernement déterminé à anéantir toute forme d’opposition », a déclaré l’ONG internationale dans un communiqué.

Connue pour sa lutte en faveur des droits de l’Homme, Ebtissam al-Saegh a été arrêtée tard dans la nuit lundi dans sa maison par vingt-cinq membres des forces de l’ordre sans qu’aucun mandat d’arrêt ne lui soit présenté, a relaté Amnesty. Son téléphone portable et sa carte d’identité ont été confisqués. De plus, deux membres de la famille d’al-Saegh ont déclaré que « deux femmes masquées et habillées en civil l’ont menottée et emmenée sans aucune explication ».

Par ailleurs, les responsables du Bahreïn n’ont pas répondu aux questions envoyées par Reuters sur le rapport.

Le mois dernier, Amnesty International a demandé au Bahreïn d’enquêter sur les réclamations d’Al-Sayegh selon lesquelles elle affirme avoir été torturée et agressée sexuellement lors de sa détention pendant sept heures dans un bâtiment de la NSA à Muharraq, au nord-ouest de la capitale , Manama.

En effet, Al-Sayegh avait déclaré à Amnesty qu’elle avait été interrogée sur les événements survenus dans le village de Diraz le 23 mai dernier, lorsque les forces de sécurité ont attaqué la maison d’un chef spirituel chiite et ont ouvert le feu sur les manifestants.

Le Bahreïn allié de l’Ouest, où se situe la Cinquième Flotte des États-Unis, a intensifié la répression contre les chiites dans le pays, en interdisant deux groupes politiques principaux, en révoquant la citoyenneté de Cheikh Isa Qasem, chef spirituel de la majorité chiite,  et de plusieurs militants des droits civils.

Avec comme sources: ABNA, OLJ

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