Raisi et Rohani, les deux favoris de l'élection présidentielle iranienne de 2017

Les Iraniens voteront ce vendredi : qui sera le prochain président du pays ?

Les Iraniens voteront ce vendredi 19 mai pour les élections présidentielles, 55 millions d’électeurs en tout pour élire leur nouveau président. Une élection qui semble être assez serrée.

Il y a six candidats mais deux sont favoris : Ebrahim Raisi qui représente le camps des conservateurs et qui est le chef du mausolée de l’imam Redha (as) et le président sortant Hassan Rohani qui représente le camps des modérés et réformistes.

Le candidat conservateur et actuel maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf qui représenterait entre 20 et 25% des électeurs s’est retiré de la course au profit de Raisi. Quant à Mostafa Hashemitaba, il a déjà déclaré vouloir voter Rohani, ce qui équivaut à une déclaration de retrait. De son côté, le candidat réformiste et actuel vice-président Jahanguiri pourrait très prochainement se retirer au profit de son ami Rohani. Le dernier candidat restant ne pèserait que 1% selon les sondages.

Hasan Rohani a longtemps était considéré comme largement favori dans cette élection avec le potentiel de rassembler presque la moitié des électeurs à lui tout seul. Ceci dit, la situation a complètement changé quand Ghalibaf a déclaré se retirer pour soutenir Raisi. Ce dernier pourrait maintenant être à égalité avec Rohani ou même le dépasser.

Les élections présidentielles en Iran sont organisées selon le scrutin uninominal majoritaire à deux tours : Si un électeur rassemble plus de 50% des suffrages, il est alors élu président du pays. Si non, un deuxième tour est organisé. Il arrive très souvent en Iran qu’un candidat arrive à rassembler la majorité absolue dès le premier tour comme pour Rohani en 2013, ce qui pousse souvent les candidats similaires au niveau des programmes et camps de se désister pour un autre candidat qui pourrait avoir la majorité ou se qualifier au deuxième tour.

Rappelons que, toujours selon les sondages, la moitié de la population est encore jusqu’à ce jour soit indécise, soit pas sûre d’aller voter.

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